Société COMEXPO2A - Editions UN POINT C'EST TOUT !

Un livre c'est un regard sur le Monde

Un point c'est tout !

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La préface de Guilaume Meurice :

Il est beau.

Il est fantasque.

Il est charismatique.

Mais assez parlé de Patrick Balkany, parlons plutôt de Marc Large.

Marc Large nait de la rencontre fortuite d’un spermatozoïde facétieux et d’un ovule distrait. Un papa, une maman, on ne ment pas aux enfants (sauf lorsqu’ils demandent « Est-ce que la mère du petit Jésus, ce serait pas juste une grosse trainée qui s’est tapée le voisin et qui accuse le Saint-Esprit ? »).

Tout bébé, le petit Marc montre déjà un vif intérêt pour la presse écrite puisque son premier vomi ressemble à un article de Valeurs Actuelles.

A l’adolescence, il se rêve en champion de kick boxing mais son patrimoine génétique le prédestine plutôt à des sports de combat moins exigeants tels que la sieste ou l’apéro.

Ainsi, il hésite bien longtemps entre un CAP tourneur de pouces et un BTS punk à chiens.

Mais c’est une rencontre qui va sceller l’avenir du jeune Marc. Celle qu’il fait avec lui même. Inapte à la vie sociale, fâché avec la réalité, capable de se nourrir de nouilles des semaines entières, il possède toutes les qualités requises pour devenir artiste.

Et plus précisément, dessinateur. Car c'est dans cet art qu’il va s’épanouir et exceller. Même si sa première œuvre intitulée « Mahomet n’a rien dans le slip » est accueillie avec beaucoup de pudeur par son entourage, qui peine à prédire à Marc une carrière durable.

Mais il persiste. Insiste. Multiplie les croquis. Accumule les esquisses. Affine son trait. Aiguise son esprit. Il aurait pu devenir Plantu. Mais il a du talent.

Drôle et sensible. Tendre et féroce. Pertinent et impertinent. Un subtil mélange entre Caravage et Bozzo le clown. Myke Tyson sous MDMA. Un Bisounours sous acide.

Ainsi, il est rapidement repéré et publié dans divers médias qui lui assurent gloire, succès et relations sexuelles non tarifées.

Souvent catalogué comme artiste « de gauche », une rumeur persistante raconte pourtant qu’il ne rechigne jamais à bouger son boule sur du Michel Sardou.

Aujourd’hui, il publie dans le très réputé quotidien Sud-Ouest. Journal dont les pages « corrida » sont une excellente alternative au Moltonel triple épaisseur.

Il demeure un des dessinateurs les plus inspirés et les plus inspirants de sa génération.

 

Date de dernière mise à jour : Sam 07 jan 2017